Depuis plusieurs années, j’accompagne des patients qui vivent un rapport complexe au corps, à l’alimentation ou au poids, parfois amplifié par des périodes de vie exigeantes. L’expatriation, en particulier à Amsterdam, Singapour, Jakarta, Genève, Lausanne ou New York, entraîne souvent des bouleversements qui modifient profondément les comportements alimentaires et la relation à soi.
Aujourd’hui, j’élargis officiellement ma pratique à la prise en charge des patients souffrant d’obésité bénéficiant d’un traitement médicamenteux, notamment les analogues du GLP-1 (Ozempic®, Wegovy®, Saxenda®, etc.).
Ce champ s’intègre naturellement dans ma spécialisation : comprendre comment les traitements transforment le vécu corporel, l’appétit, les comportements alimentaires et la dynamique émotionnelle.
Mon rôle : accompagner le corps, l’esprit et les comportements — sans prescrire
Je ne prescris pas de traitements. Mon rôle commence là où le médicament ne suffit plus.
Ce que j’accompagne concrètement :
- la transformation des sensations de faim et de satiété,
- la prévention de la restriction excessive ou du “désintérêt pour la nourriture”,
- le rapport au corps, aux chiffres et à la perte de poids,
- la stabilisation des repères alimentaires dans un contexte d’expatriation,
- l’intégration du traitement dans une vie réelle, parfois très éloignée des recommandations théoriques.
Effets secondaires et troubles digestifs : un accompagnement nécessaire
Les traitements GLP-1 peuvent provoquer :
nausées, reflux, inconfort digestif, constipation, diarrhées, perte d’appétit, fatigue, écœurement alimentaire.
Sans accompagnement, ces effets peuvent entraîner :
- des évictions alimentaires injustifiées,
- une restriction forte,
- une perte de repères corporels,
- ou une fonte musculaire non détectée.
J’aide les patients à comprendre, anticiper et ajuster leur alimentation, leur rythme et leurs comportements pour éviter ces dérives et préserver leur santé globale.
Préserver la masse musculaire : un enjeu majeur du traitement de l’obésité
La perte de poids rapide liée aux GLP-1 peut parfois s’accompagner d’une diminution de la masse musculaire, ce qui impacte :
- la force,
- le métabolisme,
- l’énergie quotidienne,
- la prévention des rechutes pondérales.
C’est pourquoi je travaille en coordination avec :
- un coach sportif formé capable d’adapter l’activité physique selon les capacités et le traitement ;
- les médecins prescripteurs pour ajuster le suivi ;
- des bilans réguliers permettant de suivre la composition corporelle.
L’objectif : perdre de la masse, pas du muscle.
Une prise en charge pluridisciplinaire : la clé d’un changement durable
Les traitements GLP-1 sont efficaces lorsqu’ils s’inscrivent dans une approche globale combinant :
- suivi médical (indication, posologie, bilans),
- accompagnement nutritionnel et comportemental,
- évaluation des capacités physique,
- travail émotionnel et psychologique si nécessaire,
- préservation de la santé métabolique et musculaire.
C’est cette coordination qui permet d’obtenir des résultats stables, sécurisés et durables.
Adapter les protocoles selon les pays : un enjeu essentiel pour les expatriés
J’accompagne des patients dont la vie se déroule entre l’Europe, l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique du Nord.
Or, les pratiques médicales et la réglementation autour des traitements GLP-1 varient fortement selon les pays :
- indications différentes (obésité, diabète de type 2, off-label…),
- accès plus ou moins encadré,
- recommandations médicales variables,
- disparités dans le suivi, les bilans et les critères d’arrêt.
Je module mes protocoles d’accompagnement en fonction des réalités locales, qu’il s’agisse d’un patient à Amsterdam, Genève ou Lausanne, ou d’un expatrié vivant à Singapour, Jakarta ou New York.
Chaque contexte demande une adaptation fine :
environnement alimentaire, culture locale, rythme de travail, climat, vie sociale, charge mentale, structure médicale disponible.
Concrètement, ce que je propose
- un bilan complet : histoire pondérale, comportements, psychologie alimentaire, expatriation ;
- un suivi régulier en visio, adapté aux fuseaux horaires internationaux ;
- un travail sur les signaux corporels, souvent perturbés sous traitement ;
- un accompagnement des troubles digestifs et effets secondaires ;
- une surveillance de la composition corporelle pour prévenir la fonte musculaire ;
- une collaboration possible avec un coach sportif formé ;
- un accompagnement vers la sortie progressive du traitement pour stabiliser les acquis.
FAQ : les questions que l’on me pose souvent
Le GLP-1 suffit-il pour perdre du poids durablement ?
Oui. Le médicament aide, mais l’optimisation de la perte de poids et des effets secondaires viennent de l’accompagnement comportemental, nutritionnel, physique et médical.
Peut-on perdre trop de poids ou trop vite ?
Oui. D’où la nécessité d’un suivi pour prévenir la restriction excessive et la fonte musculaire.
J’habite à Singapour / New York / Genève : les traitements fonctionnent-ils de la même manière ?
Le traitement agit de la même façon, mais la réglementation, les indications et les protocoles médicaux changent selon les pays, ce qui nécessite un suivi personnalisé.
Puis-je arrêter le traitement sans regrossir ?
Non, si la sortie est accompagnée et si les repères alimentaires et corporels ont été reconstruits, la reprise de poids sera limité à 70%.
L’obésité est une maladie complexe, exigeante, et souvent encore plus difficile à vivre lorsqu’on est expatrié.
Les traitements GLP-1 peuvent être une aide précieuse mais seulement lorsqu’ils sont intégrés dans un accompagnement pluridisciplinaire, humain, personnalisé et internationalement adapté.
C’est cette compétence que j’élargis aujourd’hui : accompagner les patients souffrant d’obésité sous traitement, en tenant compte des effets secondaires, de la masse musculaire, du contexte culturel, et des réglementations propres à chaque pays.
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