Vous dites que lorsque vous avez arrêté de fumer, il vous a suffi d’un déclic, et que pour arrêter de manger trop, vous n’arrivez pas à avoir ce déclic. C’est une question très pertinente, et je vais vous expliquer pourquoi c’est différent.
Contrairement au tabac, on ne peut pas simplement ‘arrêter’ de manger. La nourriture est essentielle à notre survie, ce qui rend la relation avec l’alimentation plus complexe.
Il est normal de manger pour des raisons émotionnelles. La nourriture peut apporter du réconfort et apaiser certaines émotions. En même temps, lorsque cela se transforme en débordements alimentaires chroniques liés à un besoin d’évitement émotionnel, c’est important de le reconnaître et de travailler dessus.
Voici quelques idées :
- Reconnaître les différentes faims : Il existe plusieurs types de faim—la faim physique, la faim émotionnelle, la faim sensorielle. Apprendre à distinguer ces différentes faims peut vous aider à mieux comprendre vos envies de manger.
- Comprendre vos émotions : Identifier les émotions qui vous poussent à manger est une étape essentielle. Plutôt que de vous demander si vous avez vraiment faim, demandez-vous quelle faim vous ressentez.
- Gérer les débordements alimentaires : Développez des stratégies pour faire face aux envies de manger excessives, comme des techniques de relaxation, des activités qui vous plaisent, ou d’autres moyens sains de gérer vos émotions.
- Avancer à votre rythme : Le changement est un processus progressif. Il est important de vous montrer bienveillant(e) envers vous-même et de ne pas chercher un ‘déclic’ immédiat.
N’oubliez pas, il est tout à fait normal que ce soit plus difficile qu’avec le tabac. Si vous souhaitez en discuter plus en détail et trouver des solutions adaptées à votre situation, je suis là pour vous accompagner ! 😊
Si vous souhaitez plus d’informations ou si vous avez des questions sur l’accompagnement à mettre en place, je vous invite à me contacter.
